(c) tumblr.

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Ehren prénom nom(s) au choix

« Les choses qu’on possède finissent par nous posséder. »

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carte d'identité
24 ans
Stockholm
Célibataire
FOLKIN’AROUND

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l'histoire sans fin

☂ Un lien très fort a unit les deux. Ehren a été le premier amour et l'unique, pour le moment, de Sade. Elle a découvert ce qu'était l'amour, elle aurait prête à changer pas mal de choses juste pour qu'il l'accepte.

☂ Si Ehren a quitté Malin pour aller à New-York,avant tout parce que c'est ancien débauché, qu'il ne voulait pas retomber dans ce cercle infernal de la drogue, de l'alcool et il s'est dit qu'en partant, elle serait beaucoup mieux sans lui. Or, il a eu tort.

☂ Il revient finalement deux ans plus tard, découvrant une jeune femme complétement perdue, ombre d'elle-même qui ne semble pas vouloir écouter une quelconque personne. Il découvre aussi Konstantinos. Ehren se rend bien vite compte que c'est en quelque sorte lui qui contrôle la jeune femme, qu'elle est sous son emprise et il est prêt à tout pour que ça change.

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et toi et moi ?

(c) lj

Le gouffre commence tout doucement à se former, un trou noir impossible à quitter. Je venais de faire mon premier malaise. Une fête trop arrosée, une sœur absente – partie je sais où - et le reste n’avait plus aucune importance à mes yeux. Je pourrais me contenter de peu ; aller au lycée pour obtenir mon diplôme, puis, l’université qui m’ouvrirait les bras en grand pour une carrière digne de ce nom. Au lieu de ça, je me détruisais peu à peu. Cependant, j’avais la sensation que tout était plus simple ainsi. Les autres ne faisaient plus attention à moi, ne me regardaient même plus. Je devenais une sorte de cadavre ambulant, vivant puisque je respirais sans m’arrêter.

« Tu sais, tu ne devrais pas faire ça. » Je regardais cette tête blonde, le sourcil relevé, comme s’il avait le droit de me donner une leçon, de me poser des questions ou bien de me parler, tout simplement. Un sourire sur le coin de lèvres, toujours faible à cause de ce fameux malaise. « Tu devrais t’en aller. Tout de suite. » Ma voix était devenue rauque probablement parce que j’avais trop crié la fois précédente. Je ne voulais pas que l’ambulance m’emmène dans ce fourgon, que les médecins s’occupent de moi, me fassent une prise de sang pour voir si je ne prenais pas de drogue. Ils ignoraient simplement que je ne jouais pas encore à ce genre de jeux, que personne ne m’avait expérimenté à ce domaine. Plus j’avançais, plus je me disais que je rencontrerais quelqu’un qui m’apprendrait à devenir ce genre de personne. Je ne désirais pas être comme tout le moment, ni même unique et encore moins, me rendre compte que je pouvais être moi-même. Finalement, je suis sortie au bout de deux jours. Sans mon père. Sans personne. Ou si. Juste lui, qui m’attendait à la sortie de l’hôpital, clés à la main. Je ne me doutais pas un seul instant qu’il serait le premier à me briser le cœur. Un parmi tant d’autres à me laisser tomber.

« Tu pars ? Comme ça ? Du jour au lendemain ? Mais, tu ne peux pas me faire ça. Je, j’ai besoin de toi. Je t’en prie, restes. » Ehren – de son prénom – venait de m’annoncer lâchement qu’il s’en allait. Nous étions heureux, simplement. Il venait de me faire croire en quelque chose que je ne pourrais définir et qui me faisait du bien. Pour lui, j’aurais pu arrêter de faire la fête, de jouer les manipulatrices, les mauvaises pour me montrer sous ma véritable nature. Seulement, s’il partait, je ne pourrais pas faire tout cela. En plus, il n’avait aucune raison de me quitter, aucune raison à me donner. Il me laissait sur le fait et la seule chose qu’il a eu le courage de me dire c’est ce « je t’aime » venant de nulle part. Je ne voulais plus entendre, perdre ce sens qui nous est pourtant si nécessaire. Je venais de perdre l’unique raison qui me poussait à me battre. « Je reviendrais » avait-il chuchoté doucement à mon oreille, déposant un dernier baiser sur mes lèvres légèrement abîmés par le froid. Je me souviens de sa voiture s’en allant vers l’horizon. Et depuis, il y a exactement deux ans, je n’ai plus aucune nouvelle de lui.







modèle de scénario par young folk.
toute copie partielle ou totale est à proscrire !