Parler de soi, trouver les mots justes, zig-zaguer entre objectivité et subjectivité, autant de faits qui rende une auto-critique et une description de soi plus difficile encore. Catalogués, catégorisés, classés, notre aspect physique, notre apparence est déjà ce que l'on montre aux autres, ce qui se reflète de nous peut-être décrit par notre aspect extérieur. On dit bien souvent que l'esprit n'a rien à voir avec le physique, mais lorsqu'on analyse les vêtements portés, la coiffure arboré, on devient alors capable de dire plein de choses sur l'état d'esprit de la personne. Pour ma part, je suis blonde, j'ai les yeux bleus, j'ai la peau pâle et les lèvres rouges... Bon ok, je suis suédoise on a compris. Et comme bien des gens de mon âge, je fais partie de cette génération de "je-m'en-foutistes" qui peuplent notre terre. Présumant que la vie ne se vit qu'une fois, je préfère en profiter à fond une fois et voir les conséquences une fois arrivée au bout du rouleau. J'ai donc arrêté les études, pour quitter ce rythme trop contraignant et restrictif de suivre des cours inutiles pour la plupart et qui nous pourrissent l'existence. Mais qui a dit que la vie ne servait à rien d'être vécue si on ne pouvait pas en profiter dignement? Pour pouvoir en profiter, il faut avoir les moyens, et qui dit les moyens, dit le travail qui rapporte, et qui dit un bon job, dit de longues études... Donc au final je serai destinée à vivre une vie de merde dans le désarrois et le désespoir? Pas du tout. Je me contente de mon petit poste de serveuse minable dans un pub paumé du centre ville, j'ai ainsi le temps pour mes activités qui sont toutes autres. Libre, sans attaches, ouverte à toutes propositions -aussi bien sur le plan de l'amusement que des sentiments- je peux faire tout et n'importe quoi, c'est ça que signifie profiter de la vie. Fêtes arrosées, fumette à outrance, fin de soirées bien accompagnées... toute une recette pour apprécier chaque jour que Dieu fait, et ce jusqu'à ne plus pouvoir. Fumeuse invétérée, alcoolique notoire, junk addicted au passage, tout pour créer le cocktail parfait de l'écumeuse de fonds de verre en soirée. Franche, directe et perspicace, elle frappe fort où ça fait mal, tout en restant drôle et sarcastique. Certains la voit d'un mauvais œil et elle ne se fait pas que de bons amis. Les gens s'offusquent quand on leur dit la vérité. Il faudrait en plus s'embêter à mentir chaque jour maintenant! Désorientée, perdue, troublée, la vie dans ce monde de fous n'est pas tous les jours facile pour une jeune femme de 20 ans. Entre les soirées et leur lendemains douloureux, les journées et leur soirées à se reposer... on vit sur un rythme étrange, ou l'on se donne à fond pendant un court laps de temps et l'on a besoin de retrouver son calme pendant un moment après cela pour pouvoir repartir de plus belle. Eh bien moi je dis merde à ça! Merde à ces idées préconçues et merde à mon corps qui me demande de m'arrêter. J'ai pas le temps de m'arrêter, pas le temps de réduire la cadence ou de vivre plus lentement. Le temps file sans que l'on s'en rende compte, demain j'aurais cinquante et Dieu seul sait si je serais toujours là pour les voir venir. Alors non, je ne me repose pas, ou très peu, dormir, c'est un peu comme tester un avant-goût de la mort. On perd conscience de soi, on perd conscience de son existence, de son propre corps... et cela m'effraie au plus au point. La mort, c'est un grand vide, le grand néant et on ne peut rien y faire, on s'en approche inexorablement. Alors je préfère me retrouver dans des états où la mort pourrait venir me prendre que je ne m'en rendrais même pas compte. J'en arrive parfois à un point ou je ne me rends même plus compte que je vie non plus, mais ça... c'est un risque à prendre. Et puis c'est aussi un signe comme quoi la vie est peut-être aussi surfaite. Au final ce n'est qu'un enchainement de répercutions de faits et paroles de certains hommes qui façonnent notre vie de tous les jours. Si demain il y avait la guerre contre la Suède, on pourrait dire adieu à tout ce que l'on connait actuellement. Il y aurait le couvre feu, des soldats dans les rues, plus de liberté, le rationnement serait mit en place, ce qui signifie plus d'alcool et plus de cigarettes... le véritable enfer! Je suis une femme apeurée. Et si je me mets dans des états pareils, c'est bien parce que j'essaie de me voiler la face, de masquer la réalité de la vie, d'oublier cette course interminable vers la mort et la non-existence. Mais je pense que nous avons tous peur de mourir au fond de nous. Certains se disent prêts, d'autres sont fatalistes, moi j'ai peur et j'aime vivre. Je profite donc de mes amis, de tous ces petits instants que la vie nous donne pour ne rien regretter au dernier moment. Se dire qu'on a bien vécu juste avant que la grande faucheuse ne vous embrasse, on doit partir avec un sentiment de paix intérieur. Je ne crois pas en revanche à tout ce qui est Destin, Karma et tous ces trucs philosophiques. La vie nous appartient, et je ne pense qu'il y est de forces ou d'énergie cosmique qui dirige le monde. Le monde n'est dirigé que par nos actes, et notre vie ne nous obéit qu'à nous. Si demain je prends la décision de ne pas aller travailler, il y aura des conséquences, mais en rien cela ne sera du à un foutu karma, ce ne sera qu'un simple retour de manivelle de mon patron qui en aura eut marre que je ne me pointe pas au boulot à l'heure. Les gens qui croient à ces conneries sont ceux qui craignent leur entourage, leur environnement. Ils ont besoin de se rassurer en se disant que s'ils agissent bien, tout ira bien pour eux. Que s'ils sont bons, on sera bon avec eux. Et qu'au moment du grand trépas, ils auront droit à un traitement de faveur. Mais non! Si un jour un con décide de te voler ton sac, si tu lui donnes pas il va te défoncer la tête au mieux et au pire il te descendra d'un balle dans le bide. Et à ce moment là, est-ce que tu mourras tranquillement? Est-ce que tu partiras l'âme en paix? Ne me fais pas rire.
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Née à Mora, une petite ville campagnarde aux alentours de Stockholm, Alexandra avait tout pour bien débuter dans la vie. Une famille aimante, une éducation saine et de bon niveau, des amis de bonne famille et loin de tout traquas. Mais pourtant, le futur allait être tout autre.
« Cher journal, J'ai aujourd'hui 9 ans, maman vient de m'offrir ce livre pour mon anniversaire. Je l'ouvre et que vois-je? Il est vide, les pages sont blanches. Alors je lui demande : "Mais à quoi il sert ce livre sans mots?" et elle me répond que tu es désormais mon journal intime. Mais à quoi tu vas bien pouvoir me servir? Je pourrais dessiner sur tes pages blanches, pour te décorer un peu parce que tu m'as l'air bien triste. Tu es vide à l'intérieur, c'est rigolo, tu es un peu comme moi... Tu devais être tout seul dans ces raillons de rangement, seul mais pourtant entouré. Je sais ce que ça fait. Je connais bien cette sensation. Quand tu as les gens qui parlent tout autour mais qui ne te prêtent pas attention, que tu parles aux autres, mais qui à la première occasion se tournent vers quelqu'un d'autre, et qu'ils se moquent de ce que tu leur disais à l'instant comme si tu étais une sorte de maboule incomprise. Mais toi tu ne peux pas pleurer, tu n'es qu'un livre aux pages blanches, un livre vide et sans amis... »
«Cher journal, C'est encore moi, Alexandra. Je me suis fais une amie aujourd'hui. C'est la première fois que ça m'arrive. C'est un sentiment étrange. Je ressens un mélange d'amusement et d'intérêt pour cette nouvelle arrivante. Elle me ressemble beaucoup en certains points. Elle est seule, elle ne connait personne et les gens l'a trouvent bizarres et l'isolent par leur silence. Moi je suis allé la voir. Je veux la connaitre, voir en quoi les gens ont-ils besoin de nous laisser de côté aussi bien elle que moi. Il se trouve qu'elle vient de la ville, de la capital. Et elle m'a raconté tout un tas de choses à propos de la vie là-bas, ça à l'air super! »
Maintenant présente-toi, la personne derrière l'écran. Par exemple en nous donnant pseudo, prénom, âge, ce qui diable t'a amené parmi nous, multi-comptes (c'est beau de rêver, n'est-ce pas ? (aa)) mais aussi tes passions en dehors du rpg ou bien même encore si tu préfères les tomates aux canards en plastique . Enfin bref, tu l'auras compris ce qui te chante et de la manière aussi folle (ou pas) que tu voudras !
modèle de présentation par sour yesterday toute copie partielle ou totale est à proscrire !
Dernière édition par Alexandra Vandegard le Mer 8 Sep - 23:38, édité 4 fois
Konstantinos O. Aslvïk
♣ pseudonyme : spotless mind ♣ jukebox : Alex Gardner - I'm not mad ♣ avatar : Luke Grimes ♣ credit : beatnik beast, psychozee ♣ messages : 312 ♣ date d'inscription : 22/06/2010
Sujet: Re: ♦ life is so fucked up crasy! let's do it again ▬ ALEX. Ven 10 Sep - 19:47
Tu n'as plus qu'un jour pour terminer ta fiche, afin que l'on puisse délibérer avec l'autre Kristen, qui attend depuis plus d'une semaine (; bonne chance
Phoenix Ezekiel Backstedt
♣ pseudonyme : Sugarmafia ♣ age : 16 ans ♣ jukebox : The pretty reckless • Miss nothing ♣ avatar : Chace Crawford ♣ credit : (c) adrenaline junkie ♣ messages : 49 ♣ date d'inscription : 04/09/2010
Sujet: Re: ♦ life is so fucked up crasy! let's do it again ▬ ALEX. Sam 11 Sep - 10:58
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Sujet: Re: ♦ life is so fucked up crasy! let's do it again ▬ ALEX.
♦ life is so fucked up crasy! let's do it again ▬ ALEX.
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